Les big bands





Les années 30 : Histoire du Swing & des Big Bands et de Grands Solistes

Par définition, swinguer, c'est balancer. Le Swing n'est donc pas une musique, mais un terme général qui exprime la manière d'interpréter le Jazz, c'est-à-dire lorsqu'il est joué en faisant balancer le rythme.
Les années 30 commencent mal en Amérique : le krach de Wall Street de 1929 est l'amorce d'une crise économique sans pareille qui durera jusqu'en 1934. Elle n'est évidemment pas sans conséquence sur les musiciens, en particulier s'ils sont noirs : beaucoup d'entre eux sont forcés de quitter la profession tandis que les orchestres licencient leurs employés et que les maisons de disques font faillite (la consommation de disques aux Etats Unis chute de 100 millions en 1927 à seulement 6 millions en 1932 et les phonographes de 1 million à 40 milles).
Pourtant, au début de la crise tout au moins, la récession n'est peut-être pas aussi pénible pour certains musiciens que pour le reste de la population. Ainsi, même si Duke Ellington fait référence à la crise en enregistrant Wall Street Wail le 10 décembre 1929, son orchestre continue ses activités et le Cotton Club à New York ne ferme pas. Ceux qui le peuvent tentent d'oublier leurs soucis ou des les repousser à plus tard en se ruant dans les clubs. Là, ils veulent du spectacle, de la danse, de l'exotisme, une musique gaie, éclatante, qui va chasser pour un soir leur angoisse.
En réponse à cette demande populaire, le jazz se transforme : le blues exprimant la douleur d'un peuple recule au profit d'un répertoire composé essentiellement de chansons (les songs) dont beaucoup deviendront des standards encore joués à l'époque moderne tandis que la prépondérance va aux grands orchestres. Pourtant, l'improvisation qui est au cœur du jazz ne disparaît pas : elle se développe même, portée par ce nouveau support organisé qu'est une grande formation. Grâce à ces talentueux solistes que furent Coleman Hawkins, Johnny Hodges ou Lester Young, l'esprit du jazz est sauf tandis que le recours aux arrangements orchestraux enrichit considérablement la palette sonore. Des arrangeurs comme Fletcher Henderson, Don Redman, Sy Oliver ou Benny Carter, deviennent d'ailleurs rapidement des personnages aussi indispensables que les solistes et c'est Don Redman lui-même qui, dès 1931, va définir la structure des 4 sections d'un big band moderne : 4 saxophones (un cinquième viendra s'y adjoindre en 1933 chez Benny Carter), 3 trompettes, 3 trombones et une section rythmique constituée d'un piano, d'une guitare, d'une contrebasse et d'une batterie.
En 1932, en tirant la leçon des grands orchestres noirs en vogue, le clarinettiste et chef d'orchestre blanc Benny Goodman décide de constituer une grande formation. Grâce à ses émissions de radio sur NBC, il cristallise sur son nom la vogue du Swing. Goodman apporte au jazz une reconnaissance et une popularité qu'il n'a jamais connues auparavant. Il a su s'entourer des meilleurs musiciens blancs de l'époque : les trompettistes Bunny Berigan et Harry James, le pianiste Jess Stacy et, surtout, le spectaculaire et brillant batteur Gene Krupa qui n'est pas pour rien dans le succès de l'orchestre. Les préjugés raciaux font le reste : l'ère du swing démarre vers 1935 et Benny Goodman en sera sacré Roi au Carnegie Hall de New York en 1938.
Pourtant, Benny Goodman n'hésite pas à affirmer sa solidarité avec le jazz traditionnel. Il dirige, en même temps que son big band, une série de petites formations (du trio au sextette) au style original et au sein desquelles il partage la vedette avec des musiciens noirs comme Teddy Wilson, Lionel Hampton, Cootie Williams, Count Basie ou, plus tard, Charlie Christian. C'est aussi en compagnie de Benny Goodman et grâce à John Hammond, que Billie Holiday enregistra son premier disque en 1933. Et c'est bien un vrai groupe de jazz mixte qui pénètrera triomphalement au Carnegie Hall en janvier 38.
La passion du public pour le Swing (que certains croient différent du jazz) entraîne alors l'apparition de centaines de grands orchestres pour la plupart blancs. On les entend dans toutes les émissions de radio et, vu le coût des orchestres en cette période de crise, pas un hôtel ne s'en prive. Certains d'entre eux parviennent très bien à imiter les arrangements, la densité sonore, ou les effets de contraste du big band de Goodman et l'histoire n'a retenu que les noms des meilleurs : ceux du tromboniste Tommy Dorsey, du clarinettiste Artie Shaw (qui est aussi célèbre pour ses huit mariages notamment avec Lana Turner et Ava Gardner), et du fameux tromboniste Glenn Miller qui disparut en survolant la Manche en 1944. Bien entendu , il faut encore compter en cette seconde moitié de la décennie avec l'orchestre du chanteur Cab Calloway, qui remplaça Ellington au Cotton Club en 1932, celui du légendaire batteur Chick Webb qui rencontra à l'hiver 1934 une orpheline de Harlem nommée Ella Fitzgerald, et surtout le big band de Jimmy Lunceford, le seul en 1938 à tenir tête à l'orchestre d'Ellington.


Impossible de parler de ces années 30 sans mentionner le style propre à Kansas City dont le quartier réservé, protégé par les hommes politiques (dont le fameux maire Tom Pendergast), accueillit les musiciens et fit prospérer le jazz. Basé sur le blues et le boogie woogie, les orchestres de Kansas City élaborent des thèmes simples mais efficaces et utilisent souvent des phrases musicales courtes de 2 ou 4 mesures appelées riffs qui, répétées en contrepoint, font naître le swing et apportent une dynamique nouvelle à l'orchestre, une sorte d'élasticité naturelle inconnue jusque là. La formation de Bennie Moten, les Twelve Clouds Of Joy d'Andy Kirk, les Rockets d'Harlan Leonard, et les orchestres de Count Basie et de Jay Mc Shann en sont les illustres représentants tandis que les prestigieux solistes s'appellent Hot Lips Page et Buck Clayton (tp), Don Byas, Hershell Evans et Lester Young (ts), Dickie Wells (tb), Jimmy Rushing et Helen Humes (voc).

Le mouvement middle jazz a été amorcé par Louis Armstrong qui en 1927 et 1928, avec ces deux ensembles, les hot five et hot seven, établit l'orchestre comme un support pour le soliste. Armstrong rejoint quelque mois plus tard Fletcher Henderson qui avait inauguré le grand orchestre en 1927. Deux des acteurs majeurs de ce courant furent sans doute Count Basie qui, après avoir rejoint l'orchestre de Benny Moten en 1929, en devient le chef après sa mort en 1935 et Duke Ellington qui à partir de 1927 fait évoluer son petit orchestre des washingtonians en un fameux big band. En 1935, le clarinettiste Benny Goodman surnommé le « roi du swing » forme son propre orchestre et n'hésite pas à engager Fletcher Henderson.

Cette époque a vu apparaître également des solistes caractéristiques comme le saxophoniste Coleman Hawkins qui en entrant en 1922 dans l'orchestre de Fletcher Henderson fut le premier à donner sa place d'honneur au ténor, l'autre saxophoniste ténor Lester Young qui rejoint Count Basie, les chanteuses Billie Holiday et Ella Fitzgerald, ou les pianistes Fats Waller et Art Tatum.

       

Je ne pouvais pas, ne pas mettre un petit chapitre sur Oscar Peterson que j'admire. Il n'était pas là "au démarrage" puisque né en 1929 mais c'est Un Monument dans tous les sens du terme. Et par sa musique et par son physique.

Bien que le jazz soit une musique complexe et recherchée, Oscar Peterson sait la rendre accessible et agréable d'écoute. Il a su conserver l'essence même de la musique, c'est-à-dire qu'il sait la faire chanter. Les airs qu'il joue se fredonnent allégrement et les rythmes syncopés ajoutent une fluidité rare à sa musique.

Oscar Peterson est né un 15 août 1925 à Montréal. A l'âge de cinq ans, il débute ses études classiques en musique. Il joue de la trompette et du piano. Un an plus tard, il se voit contraint d'arrêter de jouer de la trompette car il souffre de tuberculose. Ses poumons endommagés l'empêcheront de jouer de la trompette, mais il se consacrera au piano. Pour notre plus grand bonheur. Fait peu commun, Oscar Peterson utilise aussi bien sa main gauche que sa main droite. L'amplitude de ses mains lui permet de couvrir une octave et demie sur le clavier. Ses mains se baladent si vite que les notes jouées donnent l'impression d'entendre un chœur à cent voix.
Montréal, début des années 1940. Un jeune pianiste de jazz, Oscar Peterson, fait sensation. À cette époque, la ville bat au rythme de cette musique venue du sud des États-Unis, et Peterson est un de ceux qui la fait vibrer. Soixante ans plus tard, le jeune virtuose est devenu un monument à la hauteur des Charlie Parker, Art Tatum et autres Theloneus Monk. Un Grand parmi les Grands du jazz.

Connu pour son travail en trio, soliste fascinant, il a également été l'accompagnateur d'un véritable gotha du jazz : Ella Fitzgerald, Stan Getz, Dizzy Gillespie, Billie Holiday… Excusez le côté modeste de ses fréquentations !
En mai 1993, trois jours après avoir reçu le prestigieux prix Glenn-Gould à New York, Oscar Peterson fait un infarctus. il va être victime d'un accident cérébrovasculaire. Peterson va malgré tout finir le spectacle. Il va être obligé d'annuler la tournée qui devait le conduire en Europe l'été suivant. Sa main gauche est paralysée. La carrière du grand musicien semble compromise. Mais il est une force de la nature. Il entreprend un programme de rééducation et, trois ans plus tard, il se remet de nouveau à donner des concerts. « Il y a toujours un décalage entre les commandes de mon cerveau et de mon cœur, et leur exécution », dira-t-il. L'important, c'est qu'il puisse continuer à jouer l'instrument qui le passionne toujours autant.
Sa main gauche demeure toujours affaiblie. Peterson a perdu beaucoup de puissance et de rythme. Il doit constamment masquer ces lacunes par une main droite plus active. Le concert de clôture qu'il donne au Festival de jazz 2001 à Montréal en est un exemple. À 77 ans, Oscar Peterson, même s'il continue à donner quelques concerts ici et là, se dirige tranquillement vers la retraite.
Dans la vie de Peterson, les musiciens ont défilé et le succès est resté.


COUNT BASIE

William « Count » Basie (21 août 1904 - 26 avril 1984) pianiste, organiste, et surtout chef d'orchestre américain, il a incarné le jazz du Sud-Ouest : décontraction et swing absolus. Né dans le New Jersey en 1904, mais élevé à Kansas City, il atteint la célébrité en prenant les rênes de l'orchestre de Benny Moten en 1935. Il est mort en 1984.

La musique semblait couler d'elle-même : beaucoup de blues et de thèmes simples à base de riffs, portés par une superbe section rythmique et développés par des solistes d'exception. Son deuxième grand orchestre, à partir des années cinquante, fait la part plus belle à des arrangements (surtout ceux de Neil Hefti et d'Ernie Wilkins) servis par une parfaite unité d'ensemble, mais un peu plus convenus. Au piano, l'économie de notes était la marque du style laconique de Basie, à l'intense pouvoir rythmique.

One O'Clock Jump et Jumpin' at the Woodside sont ses morceaux les plus connus.

Il est mort en 1984 à Hollywood.

 

COUNT BASIE : VOLUME ONE 1932 TO 1938  :  Count Basie, pianiste chez Bennie Moten à Kansas City à partir de 1929, reprend la direction de l'orchestre à la mort de ce dernier en 1935 et y adjoint d'autres musiciens pour se produire au célèbre Reno Club. Remarqué par John Hammond qui l'emmène à New York, Basie réalise ses premiers enregistrements en 1937 et c'est tout de suite la révélation. Un style hérité de l'esprit de Kansas City basé sur la sélection de thèmes simples et swinguants inspirés du blues et du boogie woogie, des arrangements efficaces, le génie de Basie au piano et à la direction de l'orchestre, la précision d'horloger d'une section rythmique (Freddie Green, Walter Page, Jo Jones) maître du four beat, des riffs explosifs, et la valeur de solistes comme Buck Clayton (tp), Benny Morton (tb), Eddie Durham (tb, gt) et surtout les saxophonistes Herschell Evans et Lester Young dont les duels au ténor resteront célèbres. Ce compact reprend l'hymne de Kansas City enregistré en 1932 par Bennie Moten avec Basie au piano et Ben Webster au sax ténor : le célèbre Moten Swing, ainsi que 19 titres enregistrés en 1937 et 1938 à New York par l'orchestre de Basie parmi lesquels figure bien entendu les célèbres One O'Clock Jump, Good Morning Blues et Swinging The Blues. La bonne qualité (pour l'époque) des enregistrements originaux de Basie pour la firme American Decca ainsi que le transfert méticuleux associé à un procédé de spatialisation intelligent, mis au point par l'ingénieur Robert Parker, donnent un éclat inégalable à ces chefs d'œuvre. Cette édition définitive est à redécouvrir même si vous avez déjà ces titres sur d'autres compilations.

 

Duke Ellington : Great Original Performances 1927 - 1934 (Jazz Classics In Digital Stereo BBC CD 643). Encore une magnifique compilation de 78 tours (Black Beauty, The Mooche, East St. Louis Toodle-OO, Solitude, .... ) soigneusement sélectionnés, remasterisés et spatialisés par le maître du son Robert Parker. Indispensable

 

BENNY CARTER : HIS BEST RECORDINGS 1929 - 1940  :  Une des plus longues carrières que le jazz ait connu. Né en 1907, il est engagé en 1930 dans le big band de Fletcher Henderson comme altiste et arrangeur. Il forme son propre orchestre en 1932 et est sollicité comme arrangeur par Ellington et Goodman. En 1935, il quitte New York pour l'Europe où il s'installera jusqu'en 1938, date de son retour en Amérique et d'un nouveau départ en tant que chef d'orchestre. Carter est un arrangeur génial (spécialiste de la section des saxophones), un grand chef d'orchestre, un compositeur honorable, un multi instrumentiste (as, cl, tp) au style clair et léger, et un improvisateur talentueux. Les 22 titres présentés ici le suivent à la trace depuis son apparition chez Henderson jusqu'à la fin de la décennie, sans oublier son activité musicale lors de son séjour européen (dont un remarquable Honeysuckle Rose enregistré à Paris en 1937 avec Coleman Hawkins, Stéphane Grappelly et Django). Certains titres enregistrés sous son propre nom sont d'une telle qualité qu'ils n'apparaissent même pas datés quand on les réécoute aujourd'hui. En 1943, il partira s'installer à Hollywood où ses qualités d'arrangeur et de mélodiste lui permettront de commencer une seconde carrière pour le cinéma et la télévision.

DUKE ELLINGTON

Edward Kennedy Ellington, pianiste, compositeur et chef d'orchestre de jazz est né le 29 avril 1899 à Washington et mort le 24 mai 1974 à New York. Son père, maître d'hôtel dans des maisons bourgeoises, lui transmit le goût pour l'élégance, ce qui lui valut dès le collège le surnom de Duke (duc).

« The Duke » est considéré comme un des plus grands et des plus prolifiques compositeurs du XXe siècle, ayant développé de nouvelles idées symphoniques basées sur l'expression et l'intonation du jazz et du blues et ayant laissé au jazz de nombreux standards. Il ne dirigeait pas son orchestre, mais en jouait comme d'un instrument avec une sonorité propre.
Après avoir hésité à étudier les arts graphiques, Duke Ellington fit ses débuts musicaux à 17 ans comme pianiste au Poodle Dog Cafe, dans sa ville natale. En 1918, il monta son premier orchestre avec plusieurs musiciens qui le suivront le reste de sa carrière ; toutefois, le succès ne fut pas au rendez-vous. En 1918, il se maria avec Edna Thompson, qui donna naissance, en 1919, à son fils, Mercer. En 1923, il fonda un ensemble, les Washingtonians, avec lequel il allait conquérir New York. En 1927, le Duke et son orchestre furent engagés au fameux Cotton Club de Harlem, où ils développèrent le style jungle. Nombre de solistes de talent rejoindront cet ensemble, qui perdura jusqu'à la mort d'Ellington. Citons, notamment, Harry Carney, Johnny Hodges, Barney Bigard, Cootie Williams, Bubber Miley, Tricky Sam Nanton et Juan Tizol. En 1931, alors qu'il était une des personnalités Afro-américaines les plus célèbres, Ellington quitta le Cotton Club. Il continua à faire des tournées à travers les États-Unis et l'Europe, ainsi que dans le reste du monde dans les années 1960. Aux États-Unis, on le décora de la Médaille Présidentielle de la Liberté en 1969 ; en France, il reçut la légion d'honneur en 1973. Son orchestre fut repris par son fils Mercer, après sa mort, en 1974.


Daniel Armstrong (Louis Amstrong) (4 août 1901 - 6 juillet 1971),

Egalement connu sous le surnom Satchmo, chanteur et bugliste - trompettiste de jazz américain, il est né le 4 août 1901 dans le quartier pauvre de Perdido, à La Nouvelle-Orléans (et non le 4 juillet 1900, comme l'ont longtemps fait croire la légende et le trompettiste lui-même), Louis Armstrong chante dans des cabarets et prend des leçons de trompette, mais il reste largement autodidacte.

En 1913, il est enfermé dans une maison de correction pour avoir tiré des coups de pistolet en l'air.
1914 : libéré, il joue dans des orchestres de danse et vit de « petits boulots ».
1922 : il entre dans le Creole Jazz Band de « King » Oliver comme second cornet. Premiers enregistrements avec cet ensemble.
En 1924, il est engagé par Fletcher Henderson, à New York.
En 1925, à Chicago, Il crée le Hot Five (cinq musiciens) avec Johnny Dodds (cl) Kid Ory (trombone) et grave les premières faces sous son nom : Cornet Chop Suey, Heebie Jeebies, Big Butter and Egg Man, Muskrat Ramble.
En 1927, son orchestre devient le Hot Seven, avec Baby Dodds à la batterie, puis, en 1928, le second Hot (avec Zutty Singleton, Earl Hines) : c'est l'époque des premiers chefs-d'œuvre : Basin Street blues, St. James infirmary, West End Blues.
Après 1929, l'ère jazz Nouvelle-Orléans est terminée. Il se produit dans le cadre de grandes formations : orchestre de Luis Russell, de Carroll Dickerson, de Les Hite, de Chick Webb. Son jeu devient plus ostentatoire (I can't give you anything but love, St. Louis Blues, Shine).
1932 et 1933-1934 : premières tournées européennes.
Contraint quelque temps à l'inactivité par une ulcération permanente des lèvres, il redevient actif dans un style plus sobre.

À partir de 1940, il participe au mouvement New Orleans Revival, enregistre avec différents solistes-leaders et chanteuses, puis refonde de petites formations apparentées aux Hot Five (nombreuses tournées mondiales), où il fait montre de son talent de « showman ». La production discographique devient d'inégale valeur. Ses prestations sont plus stéréotypées et sa technique moins assurée.

Il meurt le 6 juillet 1971.

Louis Armstrong aura tenu un rôle capital dans l'histoire du jazz et de sa diffusion (de La Nouvelle-Orléans à une audience universelle).
C'est un des inventeurs du jazz stricto sensu : importance du solo, valorisation du travail sur la sonorité, le phrasé, le vibrato, et la liberté rythmique.
Chanteur original, il parvient même à rendre intéressants les pires tubes de variété (Hello Dolly, par exemple). Il est un des initiateurs du scat (improvisations vocales par onomatopées).


L'orchestre Bill Elliott




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Les liens de notre blog concernant la famille swing :

Le Lindy-Hop

Frankie Manning

Le Balboa

Des styles

Shorty George

Savoy Ballroom et le Cotton Club

Des films





27/05/2009

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